Quelle est la définition d’un conducteur secondaire ?

C’est un conducteur qui peut aussi faire usage du véhicule assuré. Cette définition peut paraître simple, mais le fait d’être conducteur secondaire requiert tout de même certaines conditions. En effet, au même titre que le conducteur principal de la voiture à qui celle-ci appartient, un autre conducteur peut être pris en compte dans le contrat d’assurance, il s’agit donc du conducteur secondaire. Cette personne doit donner son nom, prénom (s), date de naissance, adresse, date d’obtention du permis de conduire et toutes autres informations requises par l’assurance afin de pouvoir utilisée le véhicule si besoin est.

Savoir faire la différence entre « secondaire » et « occasionnel »

Un conducteur secondaire n’est pas celui qui paye les cotisations auprès de l’assurance auto et il n’est pas en charge d’effectuer les déclarations en cas d’accident routier ou autre sinistre. Cependant, il ne faut pas confondre « secondaire » et « occasionnel », car si le conducteur secondaire possède une autorisation de conduite, le conducteur occasionnel n’en possède pas. Mais surtout du point de vue de l’attribution des points bonus et malus en termes de conduite qu’on distingue mieux ces deux types de conducteurs. Si c’est le conducteur secondaire ou principal qui conduit l’automobile assurée, on leur attribue une notation de points équivalente qu’il s’agisse d’un bonus ou d’un malus, car ils ont une responsabilité partagée.

Les points Bonus/malus

Souvent, les jeunes conducteurs ont d’abord été des conducteurs secondaires avant de devenir des conducteurs autonomes officiellement inscrits dans une assurance. En effet, se sont majoritairement les parents qui inscrivent leurs enfants en tant que conducteurs secondaires. Cette situation est à la fois pratique et utile pour le futur du jeune conducteur, car en termes d’attribution de bonus et de malus, il est mieux considéré par les assurances. À son inscription, il ne bénéficie d’aucun bonus ou malus, mais sa surprime sera limitée. C’est un bon moyen pour avoir rapidement un bon contrat d’assurance et de nos jours, de plus en plus de personnes emploient cette méthode.

Les choses à ne pas faire en tant que conducteur secondaire

Il ne faut surtout pas frauder, c’est essentiel. Un bon conducteur, même s’il s’agit d’un conducteur secondaire ne doit conduire le véhicule assuré que pendant un certain temps et non tous les jours. Afin de prouver le fait qu’un contrat d’assurance est respecté s’il comporte plusieurs signatures, l’assureur peut réaliser une enquête de voisinage afin d’être sûr que le véhicule est réellement utilisé par le propriétaire et non pas un jeune conducteur secondaire. Dans le cas contraire, l’assureur peut dire qu’il y a eu fraude à l’assurance et le propriétaire légitime de la voiture peut s’en trouver pénalisé.

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